30 octobre 2021

Les pigeons

Par ici, et ici, c'est à Sherbrooke, dans la province de Québec, au Canada, il me semble que les pigeons se font plutôt rares... Pourquoi se font-ils rares? Je ne sais pas.

Ce fut donc une surprise pour moi quand j'en ai vu quelques-uns dans le petit parc de notre Institut universitaire de gériatrie. Et heureux hasard, j'avais justement ma caméra à la portée de la main.

Disons que je comprends fort bien les gens qui sont tentés de leur donner de la nourriture pour s'en approcher, malgré qu'il vaut mieux s'abstenir de succomber à la tentation, à mon avis, pour ne pas donner de mauvais plis aux pigeons, d'abord, et ensuite pour donner le bon exemple à nos concitoyens.

Parce que c'est sans doute beaucoup moins plaisant quand ces oiseaux sont nombreux au point qu'on s'enfarge dedans, et qu'ils dégradent nos maisons, nos immeubles, et nos monuments par leurs déjections, lesquelles seraient particulièrement acides, à ce que j'ai pu apprendre...

De toute façon, je pense que les pigeons sont assez intelligents pour être capables de s'en trouver tout seuls de la nourriture; et d'ailleurs, n'est-ce pas qu'il est toujours préférable de laisser le plus possible la nature s'auto-réguler?

Cela peut donner l'impression que je n'aime pas les pigeons, mais c'est tout le contraire: je cherche simplement à les aimer à la façon que Dieu lui-même, leur créateur, les aime, la meilleure façon de les aimer, à n'en pas douter.

Ce que j'aime le plus chez les pigeons, c'est d'abord leur allure d'oiseaux pas trop sauvages, farouches un peu sur les bords, peut-être, mais pas trop, de sorte que l'on peut quand même les approcher d'assez près pour les observer. Comme mentionné sur la page "Columba (oiseau)" de Wikipedia, "Le pigeon est un des oiseaux les plus proches de l'homme."

Et puis il y a leur beauté: j'aime leurs formes simples, leur couleurs de plumage, et leurs grandes ailes, quand elles se déploient, malgré que, je l'admets, je suis loin de les trouver beaux à leur naissance... On peut d'ailleurs voir ce qu'il en est dans la vidéo suivante intitulée "The evolution of pigeons from egg to pigeon", laquelle vidéo nous montre l'évolution de deux pigeons du jour 1 au jour 66, où ils ont déjà leur apparence d'adulte, imaginez!

Il y a leur intelligence aussi, parce que, selon moi, il faut déjà avoir une sapré intelligence, ne serait-ce que pour vivre une vie ordinaire d'oiseau (Touver de la nourriture, voir et éviter les dangers, se défendre, se reproduire, construire un nid, élever les petits, etc.) pendant 5 à 10 ans à travers les saisons et les intempéries, sans bras, sans mains, et sans doigts. D'accord, ils ont des ailes, mais encore faut-il savoir s'en servir de ces ailes, et ce, dans toutes sortes de conditions de vol pas toujours faciles et idéales, on peut s'en douter...

Mais il y a plus, en rapport avec l'intelligence des pigeons, selon le texte anglais que j'ai trouvé sur le site Web Pigeon Control Resource Center (à leur item "21. Are pigeons intelligent?"), et que je vais tenter de vous traduire le plus fidèlement possible ici:

"Les pigeons sont considérés comme faisant partie des oiseaux les plus intelligents sur la planète, et comme étant capables d'entreprendre des tâches qu'on a déjà cru être la chasse gardée exclusive des humains et des primates. On a découvert que le pigeon peut passer le 'test du miroir' (être capable de reconnaître sa réflexion dans un miroir) et qu'il est l'une des six seules espèces, et la seule non-mammifère, à pouvoir le faire. De plus, le pigeon peut reconnaître aussi bien que conceptualiser toutes les 26 lettres de l'alphabet. Dans des tests scientifiques, on a découvert que les pigeons sont capables de différencier entre des photographies, et même de différencier entre deux personnes humaines sur une photographie quand ils étaient récompensés par de la nourriture pour ce faire."

Et finalement, je m'en voudrais de ne pas mentionner l'étonnante aptitude qu'ont les pigeons, et plus spécialement les pigeons qu'on appelle les pigeons voyageurs, à retourner à leur nid à partir d'un lieu plus ou moins distant totalement inconnu d'eux, une aptitude qui s'est avérée utile avant l'invention des moyens modernes de communication, et qui fait aujourd'hui le bonheur des colombophiles, comme on peut voir dans la vidéo suivante:

De petites créatures pas mal du tout, les pigeons, n'est-ce pas? Définitivement un autre beau cadeau de Dieu!

Alors, oui, merci, mon Dieu, pour le beau cadeau que sont les pigeons!