Quand les pommiers se mettent à fleurir au printemps, c'est comme s'ils se donnaient tous le mot à un moment donné de se parer pour faire la fête.
En tout cas, ce que les pommiers font alors, fête ou non pour eux, c'est un cadeau de Dieu pour nous, tant qu'à moi, tout d'abord parce que cela embellit magnifiquement les paysages de nos campagnes et de nos villes.
Car cela se passe dans les villes aussi, comme dans mon quartier, par exemple, où il y a plusieurs pommiers dits "décoratifs" qui ne font que cela, décorer le paysage, mais qui le font très bien, soit dit en passant.
J'en vois en effet de place en place devant les maisons, lors de mes marches de santé quotidiennes, et je les trouve très beaux, et ce, en toute saison, d'ailleurs.
Ceux que je trouve les plus impressionnants dans mon quartier, et dont je ne peux comme pas m'empêcher de vous parler ici, ce sont ceux qui sont plantés en rangée, à égale distance l'un de l'autre sur une belle ligne droite, le long de la rue devant le terrain de golf local. Et ils sont au nombre de 32, je les ai comptés. Imaginez le spectacle quand ils se mettent à fleurir au printemps!
Mais il n'y a pas que l'embellissement de nos paysages dans ce beau cadeau de Dieu; il y a quelque chose de bien plus important encore, à mon avis, et c'est la confirmation rassurante de la continuaton d'un mirâcle.
Le mirâcle de l'existence des magnifiques arbres fruitiers que sont les pommiers.
Aujourd'hui, ça peut paraître banal, pour certains, un pommier, mais je mets quiconque au défi d'en "fabriquer" un à partir de matière inerte, et ce, même en ayant plein de modèles disponibles.
Imaginez ce qu'il a fallu de créativité et de puissance au tout début, alors qu'il n'y avait même pas encore d'énergie, de matière, de lois physiques, et de tout, en fait, pour concevoir et donner l'existence au tout premier pommier vivant, c'est à dire à un arbre capable d'aller chercher dans son environnement ce dont il a besoin pour se développer, capable de résister pendant plusieurs années à plusieurs conditions adverses, capable d'évoluer à long terme au gré de la nécessité ou même de la fantaisie, et capable enfin de se reproduire et de se multiplier, tout en produisant pendant des générations des fruits nutrifis et délicieux, ou, à tout le moins, décoratifs...
En tout cas, si ce n'est pas un mirâcle, tout ça, et que ce n'est un mirâcle qui se continue, je me demande bien ce que c'est...
D'autant plus que s'en tenir strictement au "devis de construction" de base mentionné précédemment, ce n'était pas assez pour notre Dieu bien-aimé, semble-t-il, car il a, dans sa grande générosité, ajouté un extra, soit celui de faire en sorte que le processus de reproduction de ces arbres soit agréable et rassurant pour nous, les humains, question de nous faire un cadeau de plus, j'imagine...
Alors, oui, merci, mon Dieu, pour la floraison des pommiers!