16 octobre 2021

La Lune

Quand la Lune se fait pleine, elle se montre comme une belle boule d'une rondeur parfaite.

D'une rondeur qui m'a toujours impressionné, d'ailleurs, moi qui suis incapable de dessiner à main levée un cercle qui a le moindrement de l'allure. Imaginez mon admiration devant celui qui pourrait sculpter une belle boule à main levée, maintenant!

Surtout que la boule en question, ce n'est pas une boule de quilles! C'est une boule de 3 474 km de diamètre et de 7,3477x1022 kg de masse, imaginez!

Bien sûr, la Lune n'a pas été sculptée à main levée, pas plus qu'avec de la machinerie lourde, d'ailleurs; en fait, elle s'est façonnée elle-même quand elle était en fusion, en suivant simplement une loi physique que Dieu a mise en place lors de la création de la matière, soit la fameuse loi de l'attraction universelle, selon laquelle tous les corps ayant une masse s'attirent les uns les autres.

À ce que je comprends de cette loi, c'est ce qui fait qu'un amas de matière liquide, ou si l'on veut, en fusion, s'agglutine en une boule quand la gravité extérieure à celle-ci est négligeable. Suffit alors d'attendre patiemment que l'amas de matière en question se refroidisse pour qu'il finisse par prendre définitivement la forme d'une boule solide. Astucieux, n'est-ce pas?

Quand la Lune est pleine, elle peut avoir l'air d'un ballon qui serait lumineux et qui serait suspendu dans les airs à peu près à la hauteur des nuages, mais c'est très loin d'être le cas, comme vous le savez sans doute, parce que la Lune est à une distance moyenne de 381 500 km de la Terre, une distance qui équivaut à environ 30 fois le diamêtre de la Terre, selon mes calculs, lesquels sont basés sur les informations que j'ai prises dans les pages "Terre" et "Lune" de Wikipedia, la source de la plupart des informations que je livre ici, en passant.

La Lune est donc très loin de la Terre, et en plus, elle est loin d'être immobile, parcourant, au cours d'une année, une distance de 32 816 600 km (13,4 mois lunaires x 2 449 000 km) en tournant autour de la Terre à une vitesse moyenne de 3 679 km/heure (1,022 km/s x 3600 s), et tout ça, pendant que la Terre elle-même parcourt une distance de 939 885 629 km en tournant autour du soleil, imaginez!

Et heureusement que la Lune tourne autour de la Terre, et à la bonne vitesse, en plus, sinon, de deux choses l'une: elle tomberait sur la Terre, ou elle se perdrait dans l'espace. En fait, pour être plus exact, elle s'éloigne progressivement de nous de 3,78 cm par année environ, ce qui nous donne quand même de très nombreuses années avant de la perdre, n'est-ce pas?

D'ailleurs, on peut voir que la mesure de 3,78 cm par année est une longueur vraiment minime par rapport à l'énorme distance en jeu (381 500 km), et on peut mettre cette proportion en perspective quand on pense que nos continents terrestres peuvent dériver l'un par rapport à l'autre de jusqu'à 10 cm dans le même laps de temps, selon ce que j'ai pu voir sur la page intitulée "Tectonique des plaques" sur Wikipedia...

Si j'ai rapporté ici ces caractéristiques chiffrées de la Lune, c'est parce qu'elles sont difficiles à déterminer à l'oeil, et que je les trouve néanmoins importantes à connaître pour apprécier à sa juste valeur ce beau cadeau de Dieu, qui fait partie de notre environnement, et donc de nos vies, même s'il est physiquement très loin de nous.

Parce que la Lune fait définitivement partie de notre environnement, notamment en produisant nos marées, avec tous les effets secondaires de ces dernières, évidemment, et en figurant d'une façon dynamique dans nos paysages célestes, et en répandant sa lumière délicate sur nos paysages terrestres.

La façon que la Lune figure d'une façon dynamique dans nos paysages célestes, c'est en se déplaçant dans le ciel au cours de la nuit, et en changeant graduellement de forme d'une nuit à l'autre tout au long des mois lunaires, dont la longueur, en passant, est prévisible avec une précision de six décimales après la virgule en termes de nombre de jours: 27,321582 jours, exactement, une précision qui n'est pas sans nous rassurer sur l'ordre des choses dans le ciel nocturne, n'est-ce pas?

Et puis quand la Lune se met à répandre doucement sa lumière délicate sur nos paysages terrestres, elle nous fait voir ces derniers sous un oeil différent, créant ainsi une ambiance des plus stimulantes pour l'imagination, comme on peut en avoir une belle preuve en visionnant la vidéo suivante qui nous montre de magnifiques paysages éclairés par la Lune, lesquels paysages ont été peints par l'artiste anglais John Atkinson Grimshaw (1836-1893).

Cette vidéo de qualité a été mise en ligne sur YouTube par David Harris, et elle est agrémentée par la pièce de musique "In Moonlight ("Canto Popolare"), Opus 50", interprétée par le English Chamber Orchestra, dirigée par Paul Goodwin.

Nul doute que par sa simple présence la Lune nous aide à nous sentir moins seuls dans l'univers la nuit. Bien sûr, on ne l'a pas toujours devant les yeux, mais, sachant comment elle se comporte, on sait qu'elle est bien là, et c'est tout comme si on la voyait.

Alors, oui, merci, mon Dieu, pour la Lune!