Pour un habitant de la zone tempérée comme moi qui n'a jamais vu de bananier "en chair et en os" de toute sa vie, la banane m'apparaît comme un fruit, disons, un peu étrange.
Tout d'abord, il y a qu'elle se démarque par sa forme allongée et incurvée caractéristique.
Et puis il y a qu'elle ne pousse même pas dans un arbre, mais bien sur une plante dite "herbacée", dont on dit un peu abusivement, selon Wikipedia, qu'elle est "la plus grande herbe du monde".
Et puis encore, il y a sa façon de pousser en des espèces de couronne superposées pour former ce qu'on appelle des "régimes".
Justement, voici une petite vidéo que je trouve fort intéressante dans laquelle on peut voir à quoi ça peut ressembler un régime de bananes dans un bananier, et dans laquelle on peut voir aussi une façon de s'y prendre pour en faire la récolte:
La banane m'apparaît peut-être comme un fruit un peu étrange, mais cela ne m'empêche pas de la trouver bonne au goût. En fait, je la trouve tout simplement délicieuse, et ce, qu'il s'agisse aussi bien de la banane à dessert que de la banane à cuire (ou, si l'on veut, de la banane plantain).
Chacun son goût, évidemment, mais moi, je consomme les bananes crues, même celles qui sont dites "à cuire", et je les aime bien mûres, ce qui me semble particulièrement important dans le cas des bananes à cuire, lesquelles sont mûres à mon goût seulement quand elles sont assez noircies et un peu molles.
Quand elles ont atteint ce niveau de mûrissement, les bananes sont sucrées au maximum et elles se mangent toutes seules, leur chair étant plutôt fondante, d'où l'importance, peut-être, de prendre soin alors de bien les mastiquer pour les savourer pleinement et pour en faciliter la digestion.
Et, ce qui n'est pas sans me rassurer, les bananes sont très bonnes pour la santé, en plus, comme je ne pourrais sans doute pas le dire d'une plus belle façon que passeportsanté.net dans leur excellent article sur la banane.
Bien sûr, on n'est pas obligé d'avoir des bananes à manger à tous les jours pour pouvoir les apprécier; en fait, le simple fait de savoir qu'elles existent me suffit déjà amplement, tant qu'à moi, pour les considérer comme un beau cadeau de Dieu.
Alors, oui, merci, mon Dieu, pour les bananes!