Les calculatrices électroniques, moi, je les trouve tout simplement fantastiques.
Elles peuvent te faire des opérations mathématiques ardues et/ou compliquées en une fraction de seconde, avec une grande précision, et sans jamais se tromper; et tout cela, de façon complètement autonome, en plus, quand elles sont alimentées par une pile solaire!
Je me souviens très bien de ce que c'était, la tenue de livres comptables quand j'ai commencé à travailler pour mon père, dans les années 60: il fallait additionner mentalement de longues colonnes de chiffres, en procédant, pour chaque colonne, avec les unités d'abord, puis avec les dizaines augmentées des retenues des unités, puis avec les centaines augmentées des retenues des dizaines, etc.
Ça prenait évidemment beaucoup de temps et de concentration, et on n'était jamais certain de l'exactitude des résultats tant qu'on n'en avait pas fait la preuve, en faisant balancer le total des colonnes débits avec le total des colonnes crédits d'une page comptable donnée, ces derniers totaux étant obtenus en additionnant à leur tour, et de la manière décrite précédemment, les totaux des colonnes appropriées.
Et si ça ne balançait pas à la fin, bien sûr qu'on commençait par essayer de deviner où pouvait bien se trouver l'erreur (ou les erreurs), dans le but d'éviter si possible d'avoir à recommencer les calculs, mais il arrivait souvent qu'on n'y parvenait pas, et qu'il fallait alors se résoudre à tout recommencer en neuf, et parfois même, plusieurs fois, imaginez!
Il y avait bien des machines à calculer mécaniques disponibles depuis quelques années dans les magasins d'équipement de bureau, mais elles étaient hors de prix pour la petite entreprise de mon père, qui avait alors bien d'autres priorités pour assurer la survie de sa petite entreprise encore naissante et fragile.
Toujours est-il que j'ai fini par prendre sur moi, à un moment donnée, de financer pour mon père, l'achat d'une machine à calculer. On était alors en 1963, et la machine achetée a été payée dans les $250, une vraie petite fortune à l'époque! C'était une machine mécanique de marque Odhner pouvant permettre de faire des additions et des soustractions, et même des multiplications et des divisions, si on savait comment, malgré que c'était quasiment plus facile d'effectuer ces dernières opérations à la main...
C'était une machine de bureau alimentée par une prise murale, elle était lourde, grosse et bruyante, mais c'était pour moi une vraie merveille. En tout cas, elle me facilitait énormément la tâche, ça, c'est certain!
Il est clair qu'il y a un monde de différences entre les machines à calculer de ce temps-là et nos calculatrices électroniques d'aujourd'hui, même quand on compare les meilleures des premières avec les plus élémentaires des dernières, comme avec celle que l'on peut voir sur mon montage de remerciement à Dieu montré plus bas, par exemple.
Quoi demander de mieux quand le poids, la grosseur, le bruit, et le prix d'une machine ont été considérablement diminués, alors que ses performances et ses capacités ont été augmentées aussi considérablement?
Et pas besoin d'avoir une spécialisation dans les chiffres pour apprécier l'assistance de ces petites machines.
Ainsi, dans mon cas par exemple, je ne travaille pas du tout dans les chiffres de ce temps-ci, et rares sont les jours où je ne trouve pas très utile d'avoir ma petite calculatrice à la portée de la main.
Un vrai beau cadeau de Dieu, tant qu'à moi, que ces petites assistantes fort appréciées!
Alors, oui, merci, mon Dieu, pour les calculatrices!