Cela vous est-il déjà arrivé de suivre en voiture un énorme autobus qui vous cachait la vue, et qui s'arrêtait à tout bout de champ pour prendre ou laisser descendre des passagers? En tout cas, moi, cela m'est déjà arrivé alors que j'étais pressé et que j'étais pris en arrière de cet autobus dans le gros traffic sans avoir la possibilité de le dépasser. Je vous le dis, j'ai trouvé le temps long!
Mais quand je me suis mis à réaliser que le traffic aurait été beaucoup plus dense encore, si les passagers de cet autobus avaient tous voyagé chacun dans leur propre voiture, mettons que cela a contribué à me calmer quelque peu la frustration...
Bien sûr que ça prend de la place sur la route, un autobus, mais quand c'est rempli de passagers, ça prend définitivement beaucoup moins de place que les voitures que ça remplace, n'est-ce pas?
Je sais, les autobus ne sont pas toujours remplis à pleine capacité, mais il n'en demeure pas moins qu'ils ont un énorme potentiel en termes d'économies d'énergie (en consommant moins que les voitures qu'ils peuvent remplacer), de temps (en raison, notamment, des voies rapides souvent réservées aux autobus), et d'espace (sur les voies de circulation et dans les stationnements, en réduisant le nombre de voitures), un potentiel qui ne demande d'ailleurs qu'à être exploité au maximum, et ce, pour le bénéfice de tout le monde.
D'où il incombe évidemment aux citoyens d'utiliser les autobus quand c'est possible, et aux administrateurs des sociétés de transport en commun de planifier les horaires et les itinéraires de façon à répondre le mieux possible aux besoins du plus grand nombre possible de personnes.
En fait, les autobus me paraissent être les véhicules idéals pour un bon service de transport en commun dans les villes, parce qu'en plus d'offrir les avantages courants des autres véhicules de transport en commun, ils offrent l'avantage de pouvoir aller à peu près partout sur le territoire en empruntant le réseau routier déjà en place, et donc, sans requérir d'infrastructure supplémentaire.
Alors, j'imagine que les autobus peuvent facilement être considérés comme un beau cadeau de Dieu par de nombreuses personnes, dont beaucoup d'étudiants, certains travailleurs, et ceux qui ne peuvent pas, ou qui ne veulent pas conduire, parce que ces personnes seraient sans doute un peu mal prises, au moins pour quelques jours, si ces véhicules disparaissaient tout à coup du paysage du jour au lendemain.
Même pour ceux qui n'utilisent pas les autobus, parce que les autobus ne conviennent pas nécessairement tout le temps à tout le monde, pour toutes sortes de raisons très valables, ces véhicules peuvent être considérés comme un cadeau de Dieu, ne serait-ce que parce que les autobus peuvent constituer pour ces personnes une alternative intéressante toujours prête à prendre la relève, advenant une défaillance de leurs autres solutions de transport. Une sorte de plan B, quoi! C'est toujours ça pour eux, en guise d'avantages personnels, non?
Maintenant, c'est peut-être bien fin, un autobus, mais ce n'est pas encore assez fin, à ce que je sache, pour se fabriquer tout seul, comme tout ce qui existe, d'ailleurs, à part Dieu, comme de raison. Il faut donc le fabriquer, lui aussi, et si, par hasard, vous aviez le goût d'avoir un aperçu de comment on s'y prend pour en fabriquer un, la petite vidéo qui suit pourrait vous intéresser.
Il s'agit d'une vidéo présentée par Oualid Hendi sur YouTube, laquelle vidéo a été tirée de l'émission "Comment c'est fait" animée par Jean-Luc Brassard et diffusée par la chaîne de télévision Ztélé.
Alors, oui, merci, mon Dieu, pour les autobus!