28 août 2021

Les téléphones publics

Des téléphones publics, il y en a pas mal partout dans les établissements le moindrement fréquentés, comme dans les dépanneurs, dans les stations de service, dans les magasins, dans les centres d'achat, dans les hôpitaux, et dans les édifices gouvernementaux, et il y en a aussi à plusieurs endroits à l'extérieur, sur le bord des rues.

En tout cas, c'est comme cela ici, au Canada, et, selon ce que j'ai pu voir sur Internet, il semblerait que c'est la même chose dans plusieurs autres pays.

Il y en a tellement partout que ça en est surprenant, compte tenu du fait que les téléphones publics, comme vous le savez sans doute, ce n'est pas ce qu'il y a de plus rentable de nos jours, étant donné qu'ils coûtent de plus en plus cher à exploiter alors qu'ils sont de moins en moins utilisés.

Force est de constater qu'avec la popularité grandissante des téléphones cellulaires, c'est fini l'âge d'or des téléphones publics, de telle sorte que c'est presqu'un mirâcle qu'il y en ait encore autant à notre disposition, aujourd'hui.

Un "mirâcle" qui est apprécié, parce qu'à mon sens, les téléphones publics restent toujours un beau cadeau de Dieu, même s'ils ont changé radicalement de vocation au cours des dernières années, en se transformant d'un produit de communication de consommation courante, en un produit de communication spécialisé, en quelque sorte, dans des solutions d'urgence, de sécurité et de dépannage.

Pour ce qui est des solutions de dépannage, justement, les téléphones publics peuvent nous en fournir plusieurs, et ce, à des moments où on s'en attend le moins, comme, par exemple, s'il faut absolument téléphoner alors qu'on n'a pas le téléphone, ou qu'on a oublié, ou perdu notre téléphone cellulaire, ou que notre téléphone cellulaire est déchargé ou en panne, ou même que le réseau cellulaire est hors d'atteinte ou hors fonction.

Et tant mieux si on n'a pas l'occasion de les utiliser, ces fameux téléphones publics! Ils nous servent alors au moins comme une sorte d'assurance, un peu à la manière des bornes-fontaines qu'on souhaite ne jamais utiliser, bien sûr, mais qu'on aime bien quand même savoir toujours prêtes à servir, dans l'éventualité d'un incendie.

Naturellement, il est assez normal de s'attendre à ce qu'un tel changement de vocation des téléphones publics amène les autorités à intervenir pour s'assurer que les exploitants des téléphones publics respectent les intérêts de la collectivité, sans leur enlever, toutefois, bien entendu, leur droit légitime de faire des profits raisonnables.

En tout cas, pour ma part, bien que j'espère ne pas avoir à utiliser les téléphones publics, je souhaite qu'ils restent en place le plus longtemps possible, ou, à tout le moins, que des solutions de rechange intéressantes soient trouvées pour les remplacer.

D'ailleurs, je suis optimiste quant à la solution que Dieu va permettre en rapport avec ceux-ci, parce que j'ai la conviction que cette solution sera, comme toujours, pour notre plus grand bien à long terme (i.e. dans l'éternité).

De sorte qu'en attendant, eh bien, nous pouvons continuer tranquillement à bénéficier de la présence de nos bons vieux téléphones publics, dont certains trônent fièrement dans leurs petites cabines, comme celui qui apparaît dans le montage qui coiffe cet article.

Justement, parlant de cabines téléphoniques, cela me fait penser à l'étonnante diversité de modèles de celles-ci dans le monde, une diversité que j'ai vue en visitant la page intitulée "Cabine téléphonique" sur Wikipedia.

Vous pouvez avoir accès à la visionneuse de Wikipedia qui peut nous montrer une quinzaine de ces modèles, en cliquant sur la photo qui suit, laquelle est intitulée "London telephone" et a été prise par Andreas Tusche:

Cabines téléphoniques londoniennes, modèle créé par l'architecte Giles Gilbert Scott.

Et si vous voulez en voir encore plus de la même manière, vous pouvez cliquer sur la photo qui suit, qui est intitulée, cette fois "Scotty, beam me up!" et qui a été prise par Christian Hessmann:

Cabine téléphonique à Pékin, en Chine

Alors, oui, merci, mon Dieu, pour les téléphones publics!